Symposium organisé par le Centre UNESCO « Droits et Migrations » (CUDM)
A l’occasion du
XIVème Congrès de l’Association Internationale pour la Recherche Interculturelle (ARIC)
Et pour célébrer
La journée internationale des droits de l’homme (10 décembre)
La journée internationale des migrants (18 décembre)
Le 10 décembre 2013
Faculté de Droit, Université Mohammed V Souissi, Rabat, Maroc
Notre siècle est un siècle de toutes les migrations et de tous les migrants et migrantes. Les déplacements de la population sont devenus une caractéristique importante de tous les pays du monde. Ce qui est nouveau, c’est l’ampleur et la nature des migrations actuelles et les situations dramatiques de certaines personnes migrantes qui manquent de protection. De plus, la migration prend de plus en plus un visage féminin.
La migration pourrait être définie comme tout déplacement de populations d’une région à une autre ou d’un pays à un autre avec l’intention de s’y installer et d’y élire domicile. Il y a plusieurs types et catégories de migration et de personnes migrantes. La migration varie selon les causes et les modalités du déplacement humain. Elle peut être ainsi interne ou internationale, volontaire ou involontaire/forcée, régulière ou irrégulière, collective ou individuelle. A tous ces type de migration s’applique un droit spécifique : le droit de la migration. Il existe deux grandes branches du droit de la migration : le droit qui organise et réglemente les déplacements humains et le droit qui protège les personnes migrantes et garantit leurs droits.
Les droits des personnes migrantes sont des droits humains. Les droits humains devraient s’appliquer théoriquement à tous les êtres humains, quels que soient leur origine, race, sexe, âge, appartenance sociale, culturelle ou politique. Mais, en pratique, les droits des personnes migrantes ne sont pas souvent garantis et certains migrants et migrantes sont devenus « les nouveaux damnés de la terre ». Plusieurs raisons expliquent cette situation et particulièrement la non diffusion et la non application des principes universels des droits humains ainsi que la méconnaissance des règles du droit de la migration dans plusieurs pays du monde (au Nord comme au Sud) par les diverses personnes concernées, telles que les théoriciens et les praticiens du droit, les gestionnaires des migrations dans des pays d’origine et d’accueil et les migrants.
Une meilleure connaissance des droits humains des personnes migrantes et des différentes branches du droit de la migration ainsi que des modalités de leur mise en vigueur permettra une bonne protection des personnes migrantes et une meilleure gestion des flux migratoires.
C’est avec cet objectif que le Centre UNESCO « Droits et Migrations » (CUDM) saisit l’occasion de la tenue XIVème Congrès de l’Association Internationale pour la Recherche Interculturelle
(l’ ARIC) au Maroc pour organiser un atelier spécifique aux « Droits Humains et Migrations » afin de débattre du thème des droits des personnes migrantes en théorie et en pratique et de confronter les points de vue sur ce sujet.
Le symposium sera l’occasion de célébrer aussi bien la journée internationale des droits de l’homme (le 10 décembre) que la journée internationale des migrants (le 18 décembre).
Plusieurs acteurs sociaux marocains et étrangers seront invités à prendre part à ces débats : des universitaires et chercheurs, des praticiens du droit, des gestionnaires des flux migratoires, des spécialistes des droits humains et aussi des personnes migrantes.
Les interventions à ce symposium concerneront les droits humains et le droit de la migration, la traite des personnes, la criminalisation des réfugiés et des victimes de la traite humaine, les droits socio-économiques des personnes migrantes, la question épineuse des pratiques traditionnelles telles que l’excision et l’infibulation et ce que cela implique comme conséquences pour les sociétés d’accueil et les enfants d’ici et d’ailleurs et leurs droits.
PROGRAMME DU SYMPOSIUM
« Droits Humains et Migrations »
Du 10 décembre 2013
Organisé par
Le Centre UNESCO « Droits et Migrations » (CUDM)
Faculté de Droit, Université Mohammed V Souissi, Rabat, Maroc
OUVERTURE
- MIGRATION ET DROITS HUMAINS
Khadija ELMADMAD
Professeure de Droit, Avocate, Directrice du Centre UNESCO « Droits et Migrations » (CUDM)
- LA TRAITE DES PERSONNES : LE CONTEXTE NATIONAL ET LA REPONSE DE L’OIM AU MAROC
Anna HARDY Organisation Internationale des Migrations (OIM), Bureau de Rabat
- LA LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION IRREGULIERE AU CANADA ET LA CRIMINALISATION DES REFUGIES ET DES VICTIMES DE LA TRAITE
Estibaliz JIMENEZ
Professeure au Département de psychoéducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
- LES DROITS SOCIO-ECONOMIQUES DES PERSONNES MIGRANTES
Marcel AMIYETO
Secrétaire Général du Syndicat des Migrants au Maroc
- ZONES GRISES, CONTROVERSES ET DEFIS DE SOINS DE QUALITE AUPRES DE PERSONNES MIGRANTES AU CANADA: REFLEXIONS ETHIQUES CONCERNANT LES QUESTIONS LIEES A L’EXCISION ET L’INFIBULATION
Bilkis VISSANDJEE
Professeure, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal
Chercheure, Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal et Centre de recherche et de formation du CSSS de la Montagne
5 LES ENFANTS ET LE DROIT AU MAROC : DES PROBLEMES DE CITOYENNETE ET DE NATIONALITE
Fatima MESLOHI
Professeure Fatima MESLOHI, Unité de Recherches « Migration et Droits Humains », Université Hassan I, Settat
Voir ce programme dans le site web de l’ARIC : http://aric2013.evenement.usherbrooke.ca/index1.html
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